19 Janvier 2022
aujourd'hui je vous présente une de mes dernières lectures "et toujours les forêts" de Sandrine Collette, une découverte pour moi.
dos de couverture
"Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts."
Mon ressenti :
pour commencer, je ne connaissais pas du tout l'auteur donc pas de comparaison possible avec ses autres livres. Un livre sombre du début à la fin pour un sujet qui l'est tout autant : la terre dévastée où survivent quelques personnes, peu d'animaux.... une quête pour retrouver Augustine et la survie sur plusieurs années.
je trouve que la première partie est peu en adéquation avec le reste, on pourrait passer beaucoup plus vite sur son enfance; la partie survivaliste est un peu répétitive et pendant longtemps je me suis demandée où on allait, les années passaient et toujours le même rythme lent.....
peu de dialogue comme si notre humanité disparaissait, peu de sentiments humains, ne serions nous que des animaux doués de paroles.... une poignée d'humains qui tentent de survivre comme les animaux dans la nature redevenue sauvage et une fin qui m'a laissé sur ma faim